Respecter la plante et son habitat
- Ne rien gaspiller : éviter de cueillir plus que ce qu’on peut consommer
- Ne ramasser qu’une fraction (moins de 20 %) des spécimens présents
- Récolter seulement la partie nécessaire (fruits, feuilles ou fleurs, par exemple) sans abîmer le reste de la plante
- Lorsque c’est le feuillage qui est cueilli, se limiter au tiers du feuillage
- Ne jamais cueillir les plantes protégées ou menacées
- Délimiter un secteur ou suivre les sentiers pour se rendre au site de cueillette afin d’éviter le piétinement de l’habitat
- Récolter au bon moment de l’année, moment où l’espèce est moins sensible
- Utiliser les techniques et les équipements de récolte reconnus comme pas ou peu destructeurs (ex : peigne mou)
Connaître ce qu’on cueille
- Faire preuve de vigilance, car certaines plantes comestibles ont des sosies hautement toxiques, voire mortels
- S’équiper de plusieurs livres de référence contenant des photos détaillées – mieux vaut éviter de se fier à Internet
- Faire identifier ses trouvailles par une personne experte
- Suivre un cours d’initiation (le Cercle des mycologues de Sept-Îles, par exemple, offre des cours d’initiation à la cueillette des champignons)
Avoir une méthode de travail appropriée
- Utiliser des instruments propres et un panier aéré – éviter les contenants fermés pour les champignons
- Ne pas mélanger les différentes variétés dans un même contenant
- Se renseigner sur les modes de conservation adaptés à chaque produit
Cueillir au bon endroit
- Ne jamais cueillir dans les aires protégées (c’est illégal) ni sur les terrains privés sans permission
- Éviter les lieux qui peuvent avoir été contaminés : bord des routes, lieux industriels, espaces aspergés de pesticides, cours d’eau pollués, etc.
Bonne cueillette !
Magazine le Goût de la Côte-Nord
Juin 2022 – Numéro 2
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